Le wildstyle de Julien Loïs

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Passionné et autodidacte, Julien Loïs comprend dès le lycée que c’est par le dessin que sera guidé son destin. Il s’éloigne des néons blafards du système scolaire pour commencer à produire des personnages en volume peints à la main et vendre des t-shirts édités au pochoir sur les marchés de son sud natal. Il réalisera ensuite quelques illustrations pour la marque de surfwear Town & Country, puis passera à la mise en couleur de l’album d’Eric Cartier “Drylander” (aux éditions Soleil), son domaine d’intervention ne connaît pas de limite, il s’ouvre à toutes sortes d’expériences graphiques et techniques.

Issu d’une génération culturellement riche et ouverte, son style à la fois marginal et pertinent est emprunt des mouvements Hip Hop et Rave. Il affirme un goût certain pour les créatures à casquettes, les disques vinyles et les gros boomers. Gourmand et curieux il varie les supports: le spray (au sein du crew 132), le collage king size sur les murs de la ville, la réalisation de flyers et les covers des albums de Chinese Man car la musique n’est jamais loin. La BD non plus, Julien travail en parallèle comme coloriste pour les éditions Soleil, Vents d’ouest et Dargaud, il publie régulièrement des illustrations dans des magasines belges et allemands (dont Juice), plus tard en France pour Télérama et Fluide glacial.

En 2011 il sort un premier recueil d’illustrations aux éditions Charrette suivi d’un second volume l’année suivante. Il affirme ensuite sa prédilection pour les personnages animaliers en publiant sa première BD “Pas de panique à Sonic city” sous l’impulsion des éditions Même pas mal. En 2015, il s’associe à El Diablo qui lui scénarise le superbe “Rua viva” publié chez Aaarg.

Keep a wild Mood !


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